Le Blog de CritoF & Dridrine

Petit CR concernant mon second cours de plateau (vendredi après midi dernier).

J’appréhende ce cours après une petite semaine de travail de nuit et donc avec un certains état de fatigue (bon je tiens debout quand même, et je suis lucide aussi, n’exagérons rien). Certains me diront que : ‘c’est pas bien de prendre un cours de plateau en étant fatigué’, et bien en fait oui et non ! Pas bien dans le fait que les réflexes sont probablement aussi fatigués et atténués, mais bien dans le fait ou, quand, on conduit tous les jours, on peut être amener aussi à conduire en étant un peu fatigué, donc…

Toujours passager sur le parcours moto-école vers le plateau, Mario (mon moniteur de moto-école) m’en a fait une bonne et a décider de lâcher le guidon et se mettre debout en pleine vitesse pour dire bonjour à un autre moniteur moto-école qui passait avec ses élèves en sens inverse et qui faisait la même figure… Ils sont complètement barrés ses moniteurs de moto-écoles

Bref, arrivé sur le terrain du plateau : programme du jour et objectif personnel : être un peu plus à l’aise avec le passage des vitesses, trouver le point mort et éviter de caler toutes les 5 minutes ! Je reprend donc l’exercice de la dernière séance là ou je l’avais laissé, et à ma grande surprise : je ne cale pas et je passe les vitesse sde mieux en mieux. ! Je prend donc un peu plus de vitesse, j’attaque le rétrogradage, arret, monté des rapports, déscelleration avec rétrogradage, puis virage, arret… Je n’oublie pas le regard devant (et non sur le compteur ou sur le sélecteur de vitesse). Excellent, j’y arrive de mieux en mieux  et commence à être à l’aise avec cette exercice.

Bon, j’ai fait mumuse comme cela pendant un bon moment, sur ma piste tout seul, histoire de bien assimiler le passage des vitesses qui était ma hantise du précèdent cours. Maintenant, c’est mieux. Par contre pour le point mort, ya un truc qui passe pas avec cette moto (rappel : la plus pourrav de l’auto-école, on ne sais pas si elle est rouge, bleu ou noir…).

Second exercice, la poussette de chaque coté en roulant pour pouvoir apprécier, jauger et appréhender le comportement de la moto (Mario me précise en 3ème, donc relativement rapide). Le principe, on roule, et on pousse le guidon de la main droite ou gauche pour pouvoir voir le comportement et ajuster en fonction. En fait, cela me fait apprécier le début d’un slalom me fait constater la lourdeur du train avant que peut avoir une moto. Puis dans le même exercice, Mario me dit d’essayer le freinage d’urgence depuis la 3ème (coupe les gazs, puis frein arrière, puis amorce frein avant puis frein avant).

Bon vu comme ça, ça à l’air facile : j’essaye, je prends de la vitesse (40-50 km/h), je fais mes poussettes, je me réaligne droit, puis je test le freinage d’urgence : ça pile bien, puis la moto tousse puis cale… ça secoue pas mal ! Petit oubli, de ma part : ne pas oublier le débrayage vers la fin (sinon calage). Je refais l’exercice plusieurs fois jusqu’à même m’amuser (sans caler).

Puis l’heure de la fin du cours arrive ( ), Mario m’appelle pour reprendre la moto et que je reprenne ma position de passager. Bon j’avoue, la chaleur + mon état de fatigue + les exercices font que j’étais pas mal crevé. D’ailleurs au moment du départ, Mario envoi rapidement les gazs, et j’ai faillit tomber du derrière de la moto (on va appeler la séquence rodéo), je secoue la tête et me rétablis rapidement comme je peux. Mario me demande si ça va et si c’est bon, je lui réponds que tout est OK.

Note pour ceux qui le savent pas : le passager en moto est souvent appeler SDS : ‘Sac De Sable’. Et il y a une raison à ça : il faut qu’il se comporte comme un sac de sable, cad qu’il ne bouge pas ou le moins possible, qu’il s’accroche bien, qu’il sert le jambes et suit les comportement du pilote comme si il était inerte (comme un sac de sable) par exemple, pencher comme lui…

Et c’est parti pour la route du retour. On s’est autorisé une petite pointe de vitesse (dans la même descente que la dernière fois) et c’est dingue comme on ressent le vent et cette poussé qu’il a vers l’arrière par rapport au scooter. Au retour, au croise une FJR (rhaaaaa, un jour peut-être) et on tape la discut avec lui sur plusieurs feux…

Bref, ces 2 heures ont été bien meilleures que les 2 premières, je vois nettement des progrès me concernant et je suis nettement plus à l’aise avec la moto. Attention cependant à ne pas me laisser gagner par un excès de confiance. Prochaine séance dans plus d’une semaine (dur d’attendre…).